Le passage de notre bon plombier à moustache à la 3D n’a pas été une mince tâche. Revenons plus de 12 années en arrière. Nintendo Japan, encore sous la présidence de Hiroshi Yamauchi, présente sa console au nom de code Ultra 64 qui deviendra donc la Nintendo 64.
A cette présentation s’accompagne donc la nouvelle création de Shigeru Miyamoto, le somptueux Super Mario 64. Véritable bombe de l’époque et innovation technique de taille, un jeu qui en a fait baver plus d’un et dont la magie ne s’est encore pas arrêtée. Ce Mario était donc entièrement réalisé en 3D. La console N64 de Nintendo proposait un jeu majeur dès le lancement. Pour la première fois dans l’histoire, un jeu d’action plateforme 3D marque sur la pierre son nom. Nintendo exploite donc avec grandeur les techniques de l’époque dans le développement de jeu en 3D. Mario est donc constitué de polygones et s’anime en 30 images par seconde dans des univers relativement vastes et techniquement surprenant. Le monde découvre un Mario comme jamais personne ne l’imaginait. D’un point de vue “effets”, Nintendo frappe fort avec son jeu Super Mario 64. Exploitation des effets de volume, des effets de lumières très charmeurs, des champs de vision en 3D ainsi qu’une bonne précision de la gestion des caméras. Super Mario 64 à marqué l’histoire avec grâce. Diriger notre bon plombier avec la manette Nintendo 64 est un vrai plaisir dont on ne s’en passe encore pas, même avec les années.
Nintendo sort sur la console de salon Nintendo Gamecube le jeu de plateforme Super Mario Sunshine. Super Mario Sunshine emmène notre plombier sur une île nommée Dephino. En plein été, Mario décrasse une île qu’il aurait soit disant sali. Ce nouveau jeu ajoute donc un peu d’action et de technique dans la réalisation. Mario est armé, les environnements font preuves d’un grand travail et le jeu pousse les capacités technique du NGC allant jusqu’à utiliser le multi texturing et les nouveaux effets spéciaux de la puce graphique Art X ATI Flipper. Mario est un jeu qui exploite bien le Nintendo Gamecube. Champ de vision grand et propre, motion blur ( flou dynamique ) utilisé, une 3D maitrisée donnant donc un jeu très sympa. Le pari est donc largement réussi de sortir un nouveau Mario 3D attirant les foules et plus technique que sont homologue 64. Super Mario Sunshine pousse plus loin la barre du Game Design en proposant au joueur de nouvelles idées, la façon de développer un jeu prend également du niveau et on voit nettement que faire un Mario 3D n’est pas un mince projet. Nintendo met le paquet sur ce jeu sur tout les plans.
Parlons de la démonstration technique du Nintendo Gamecube présentée lors du Nintendo Space World 2000 ou l’on voit donc une barre de RAM , une planète ainsi qu’un Mario évoluant dessus. Ce Mario ne va pas rester seul bien longtemps, des dizaines de Mario s’animant différemment et déformant la planète viennent du ciel. Pour être plus précis, 128 Mario comme les 128 bits de la console évoluent sur la surface de cette planète déformable auquelle on ajoute des dizaines d’effets spéciaux. Nommé Mario 128, le génie de Shigeru Miyamoto ne le savait encore pas mais il venait de nous montrer les prémices de Super Mario Galaxy.
Shigeru Miyamoto aime le concept de faire évoluer Mario dans des univers complètement nouveaux, dans l’espace. Il va donc garder cette idée en tête durant des années. La naissance de Super Mario Galaxy est un peu prématurée, mais faite dans le sens fondamentale. Maintenant il faut travailler sur la technique du jeu. Le plus grand créateur de jeux au monde monte une équipe de développement qui utilisera les premiers kit de la console au nom de code Revolution et qui se nomme désormais Wii. Mario en 3D certes, mais c’est en fait un plus gros chantier que Shigeru Miyaoto a en tête. De la 3D ok, mais ajoutons y de la folie technique à l’état pure, du jamais vu auparavant, de la gravité, bref, ” Jump Man ” doit partir dans l’espace.
Super Mario Galaxy est le plus faramineux des projets Mario 3D de Nintendo. Shigeru Miyamoto pousse le vice à son paroxysme et fait intervenir des choses assez inconnues dans un jeu d’action. Comment réussir à faire évoluer Mario dans l’espace, ou et comment ? Telle a été la grande question. Le système de gravité du jeu a donc été entièrement développé et intégré au nouveau moteur du jeu. Mario doit renverser les gens. Plus d’endroit ou d’envers pour notre plombier moustachu, vive l’extravagance d’un game design entièrement repensé pour l’univers spatial. Les capacités techniques de la console de salon Wii sont très bien exploitées par les développeurs de EAD Tokyo et Kyoto. Ils ont travaillés des mois entiers sur la physique du jeu mais aussi sur les tous nouveaux systèmes satéllitaires. Mario est libre, Mario bouge merveilleusement bien dans ces environnement, bref : Mario Galaxy est une réussite dont nous allons vous proposer le test prochainement.
On terminera ce petit dossier en ajoutant que chaque Mario 3D a également était une claque de gameplay : Mario 64, Mario Sunshine et Mario Galaxy sont des chefs d’oeuvres vidéoludique facilement jouable de 7 à 77ans. Shigeru Miyamoto pense même que simplement en dirigeant Mario on s’amuse déjà. Un plaisir qui va enfin prendre une nouvelle dimension avec Wii.