Evofish – Test sur Nintendo Wii U

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La France est à l’honneur aujourd’hui avec un jeu développé par le studio Movingplayer situé non loin de Nice. Déjà sorti sur iOS et Android, c’est au tour de la belle Wii U d’accueillir “Evofish”, un jeu qui vous met dans la peau d’un poisson devant se nourrir pour évoluer à travers le vaste océan. Il ne s’agit pas d’un RPG, mais bien d’un de ces petits jeux proposé ici à 3,99€. Petit ne voulant pas dire mauvais, il est temps de voir si c’est bien le cas pour “Evofish”. Et le résultat est plutôt mitigé…

Si l’idée d’incarner un poisson dans un jeu vidéo vous emballe, vous êtes au bon endroit. Par contre, attendez-vous à une certaine redondance qui deviendra assez vite énervante si vous jouez seul. Le but du jeu est hyper simple à comprendre : manger des poissons plus petits que le sien sans se faire manger par les plus gros. Du stade de têtard jusqu’à devenir un très grand prédateur, d’autres variétés seront à débloquer en progressant de niveau. Avec des caractéristiques propres (points de vie, énergie, vitesse et chance de bonus) ce sont quatre styles qui seront accessibles.
L’aire de jeu est donc l’océan (ben oui sur terre ça aurait été vraiment bizarre…).

Seulement ce qui se fait appeler ainsi ressemble plus à un aquarium pour poissons de mer. On est rapidement d’un coin à l’autre de l’écran sans que celui-ci ne bouge beaucoup sur les côtés. Clairement, on perçoit ici que le soft a été développé pour les smartphones. On aurait vraiment pu apprécier une étendue un peu plus vaste pour nos grands écrans de salon. L’aspect visuel est cependant assez réussi car coloré et assez clair, mais on se retrouve très vite à tourner en rond autour de son écran.

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En solo, deux modes sont proposés. Le mode normal, où vous recevez des points pour chaque poisson mangé et perdez de la vie quand vous êtes touché par un prédateur. Le second, mode survie, vous fait gagner du temps à la place de points, ou inversement en perdre, et vous perdez la partie quand le compteur tombe à zéro. Malheureusement, comme déjà dit, on fait vite le tour de ces modes, autant que de l’écran. On fait la même chose tout le temps, et malgré l’implémentation de bonus qui popent aléatoirement (bonus de vitesse, restauration de vie, temps ralenti, bombe pour tuer les prédateurs, etc…), on ne fait au final que bouger le stick.

Heureusement, il y a trois modes multijoueur, permettant à eux seuls de rendre le soft bien plus intéressant, permettant par là des parties jusqu’à 5 joueurs. Soit vous contrôlez votre “Evofish” avec le Gamepad et vos amis se chargent de contrôler chacun un prédateur à la Wiimote pour vous empêcher de ressortir victorieux, soit chacun d’entre vous contrôle un poisson où manger des proies vous fait gagner du temps et en perdre si vous êtes touché par un prédateur, le gagnant étant le dernier poisson en lice. Le troisième mode est sans conteste le plus fun, surtout à 4 ou 5 joueurs. Celui qui détient le Gamepad contrôle tous les prédateurs à l’écran, indépendamment les uns des autres ou tous groupés. Les autres joueurs, utilisant leur Wiimote, doivent gagner un maximum de temps pour remplir leur barre d’énergie qui diminue petit à petit. Si toutes les barres d’énergie tombent à zéro dans le temps imparti, le détenteur du Gamepad gagne. Par contre s’il reste un ou plusieurs joueurs alors que le temps global est écoulé, ceux-ci en ressortent grands gagnants.

Si “Evofish” n’est pas un jeu de grande envergure en solo, il prend tout son sens en multijoueur local. Permettant de passer quelques bons moments entre amis, le concept d’incarner des poissons proies/prédateurs est bien trouvé et les modes de jeu font un peu varier le plaisir. Il n’en reste pas moins que la répétitivité du gameplay solo se fera sentir aussi en multi, mais plus tardivement, et sera moins présente pour un public plus jeune, voir beaucoup plus jeune. Avec son unique décor marin coloré, sa musique de plage et son petit prix, le soft de Movingplayer pourra tout de même convaincre quelques curieux, mais risque de vite tomber aux oubliettes par la suite…

Note pour les enfants : 13/20

Note pour les adultes : 10/20

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