Nintendo l’a annoncé officiellement : la société de Kyoto part à la chasse aux “Linkers”. De la taille d’une cartouche DS, ces petits ustensiles permettent d’accueillir une carte mémoire (en général un micro SD) sur laquelle on peut télécharger des ROM de jeux DS (entre autres, puisqu’on peut aussi mettre des émulateurs GBA et 16 bit) obtenus bien entendus illégalement (P2P et autres). on peut ainsi jouer pour quelques euros à des dizaines de jeux DS sous forme d’émulateur.
La vente de ces produits destinés au piratage aurait coûté, selon un communiqué de Nintendo, près de 700 millions d’euros en 2006, et l’éditeur espère bien pouvoir endiguer ce phénomène.
Nintendo a donc lancé des poursuites judiciaires contre les fournisseurs et revendeurs de Linkers. Des descentes de police ont donc eu lieu un peu partout dans l’Hexagone, des milliers de produits ont été saisis, et une enquête a été confiée à la Brigade Centrale de Répression de la Contrefaçon Industrielle et Artistique (BCRCIA).
Pour mémoire, la contrefaçon des droits intellectuels et industriels est un délit assorti d’une peine pouvant atteindre 3 années d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende.
Pour s’opposer officiellement à ce fléau, Nintendo avait annoncé la création de “Linkers estampillés Nintendo” pour son nouveau service de téléchargements de services, appelé DS Vision.