Après un “Resident Evil : The Mercenaries 3D” bien trop recyclé pour tenir en haleine, la licence Resident Evil est enfin de retour avec LE jeu attendu depuis l’annonce de la sortie de la Nintendo 3DS : “Resident Evil : Revelations”. Capcom se doit de proposer un titre de qualité pour donner à la nouvelle portable de Nintendo un vrai titre pour joueurs matures et confirmés qui voudraient déssouder des monstres, en veux-tu en voilà.
Gameplay :
L’histoire est celle des unités du BSAA (Bioterrorism Security Assessment Alliance) et du FBC (Federal Bioterrorism Commission) qui enquête sur les activités du groupe terroriste Veltro qui vient de balancer une nouvelle version du fameux virus de Resident Evil sur la planète. On retrouvera avec plaisir les personnages habituels : Chris Redfield, Jill Valentine, Parker Luciani, Jessica Sherawat, Keith Lumley, Quint Cetcham,…
Le déroulement des parties se présente comme une série télé, avec 12 épisodes, durant lesquels plusieurs personnages accomplissent des missions en parallèles ou décalées dans le temps, des flashbacks, des cliffhangers (rebondissements de fin d’épisode) et des rappels des épisodes précédents au début du suivant. Outre l’action centrée autour des couloirs et salles du paquebot, vous aurez des phases sous marines où vous pourrez nager et combattre.
Pour l’action vous aurez droit à des scripts d’évènements qui pètent de partout (explosion, éboulement, voie d’eau,…) et également des quick time events pour les combats (corps à corps et finishing). La maniabilité est légèrement compliquée par l’absence d’une 2ème stick sur la Nintendo 3DS, mais le jeu étant entièrement configurable, il y a de quoi changer quelques paramètres pour se sentir plus à l’aise. C’est sans compter la disponibilité du fameux circle pad pro avec le jeu dans sa version spéciale qui permet de transformer la Nintendo 3DS en lui ajoutant un deuxième stick.
Pour vous défendre en plus de votre couteau de Rambo, vous avez vos armes à feu. Elles sont améliorables avec des éléments récupérés tout au long du jeu, de quoi faire passer un petit pistolet en arme high tech et un petit fusil d’assaut en mitraillette. Un analyseur portable vous permettra en plus de détecter le virus sur les corps à terre et trouver des objets qui y sont cachés.
La campagne solo vous tiendra en haleine sur près de 10 heures avec un final titanesque, boss géant en prime !
Un mode mission vient compléter le tableau, les étapes sont débloqués au fur et à mesure du jeu et vous pourrez y jouer seul ou en ligne dans un mode coopératif ou le scoring est de mise.
Graphismes :
Les différents environnements proposés sont : le paquebot, ses couloirs, ses salles, la baignade en bonus, mais également quelques missions extérieures sur une plage contaminée, des montagnes glacées et la cité de Terragrigia totalement infestée par la vermine.
Les graphismes sont gérés par le moteur “MT Framework” développé par Capcom pour la génération de console PS3/XBox 360. Il est vraiment très puissant et garantit à “Resident Evil : Revelations” une bonne fluidité malgré des ennemis et des environnements assez complexes. Les décors sont effectivement bien jolis et les monstres magnifiquement dégoûtants, l’utilisation de la 3D relief est au top, c’est un vrai plaisir de l’utiliser avec ce jeu. Les effets spéciaux sont également bien réussis.
Musiques et Sons :
C’est juste la grande classe comme dans un vrai film d’action, attendez vous à en prendre plein les oreilles. Cinq langues dont le français et le japonais, plus le sous-titrage complet, voilà le menu du doublage, assez impressionnant quand on y pense.
Bilan :
“Resident Evil : The Mercenaries 3D” est un jeu très réussi, tout autant au niveau graphique que sonore, avec sûrement la meilleure performance sur portable. Le concept de jeu tape très haut étant à la fois complexe et riche. Le seul point faible du titre sera un petit manque d’intérêt pour l’histoire et pour certains personnages peu charismatiques et trop bien nourris, mais ce n’est évidemment pas un grand handicap pour un jeu d’action dont l’histoire est archi-connue et quand une telle qualité technique est au rendez-vous.
Note : 18/20