Stop Stress: A day of Fury.
Voilà un jeu qui porte assez mal son nom, en tout cas si l’on imagine qu’il s’adresse à tous. Loin d’être relaxant, il a plutôt l’effet inverse sur le joueur !
Basé sur un concept simple, sorte de FPS dont le but est de tenter de faire baisser le stress du héros en cassant et en tapant sur tout ce qui se présente. Un sacré concept !
Le niveau de stress est présenté grâce à une jauge, matérialisée par un cœur assez gore, qui change de ce que l’on peut voir habituellement. Si le stress monte trop, le héros tombe et le niveau est à refaire.
Scénario
Tout commence visiblement un matin. Le héros est brusquement sorti du sommeil par son réveil. Et on comprend son agacement, il faut bien le dire…
Dès lors, la mission n°1 est la suivante : casser tous les réveils de l’appartement (6 au total), tout en se battant contre de vilaines bestioles (araignées, insectes rampants, etc…).
Le héros sort ensuite de chez lui et v’lan, nouvelle montrée de stress ! Un bel embouteillage l’attend. Mission n°2 : briser les vitres des voitures qui klaxonnent…
Arrivent ensuite les (més)aventures au bureau et, enfin, l’aéroport.
Gameplay
Style FPS, il n’y a pas une liberté totale de mouvements, les chemins sont pré-définis (à la manière des vieux jeux point’n’click). L’animation est malgré tout assez fluide.
On tourne la tête avec le stick du nunchuck, et on se déplace avec les flèches de la Wiimote ; Z pour se baisser ; on donne les coups, toujours avec la Wiimote comme au base-ball ; touche A pour lancer des objets.
Cette façon de se déplacer demande une certaine prise en main, mais ensuite ça fonctionne plutôt vite. Même s’il reste assez difficile de repérer les ennemis (mouches, cafards, zombies…).
Graphismes
Le jeu est assez beau graphiquement. Les intros de missions sont très manga et bien faites et l’habillage résolument cartoon-manga.
Une fois dans le jeu, le reste est assez sommaire mais efficace.
Son
Au niveau habillage sonore, tout est fait pour ajouter au stress : les battements de cœur (qui font bien monter notre propre rythme cardiaque au fil du jeu), la musique, les bruitages des animaux/zombies, … Tout cela s’ajoute à l’ambiance déjà oppressante à la base. Pas trop mal fichu.
Durée de vie
Là, par-contre on a vite fait le tour, une fois les niveaux terminés. Si on a toujours la possibilité d’augmenter ou réduire la difficulté du jeu, il y a peu d’intérêt finalement à refaire la même chose.
Conclusion
L’ensemble du jeu est répétitif. Les missions sont peu nombreuses et trop longues. On se lasse assez vite et, surtout, on fatigue rapidement à donner sans cesse des coups avec la Wiimote.
Le jeu est déconseillé au moins de 12 ans et c’est justifié.
Stop Stress: A day of Fury présente au final assez peu d’intérêt, trop répétitif, trop fatigant et stressant. Ce n’est, en définitive, pas ce qu’on demande à un jeu, non ?
Note : 11/20
car il peut tout de même plaire à certains comme défouloir et la réalisation n’est pas si mauvaise.
