L’originalité poussée à l’extrême !
Toribash fait partie de ces jeux qui flirtent entre le génie et la daube absolue. C’est aussi des concepts très controversés. Ce soft de Nabi Studios est un appel à l’apprentissage des arts martiaux, où il ne faut pas chercher la bande-son du dernier groupe de rock à la mode ou même le moteur graphique dernière génération. Non, non. Ici, la simplicité est de rigueur.
Tout pour vous faire perdre la tête !
Toribash commence par une intro qui montre le concept du jeu : deux bonzhommes «Ocedar» (personnage articulé en bois pour la pub du même nom) se cognent dessus. L’un des deux prend l’avantage et décapite l’autre. Après cette intro plutôt glauque, le jeu se lance et vous impose un tutorial qui s’avère bien utile car même le reste de celui-ci est quasi obligatoire si vous voulez comprendre et apprécier le soft.
Votre apprentissage terminé, vous voilà prêt à défier l’ordinateur dans des combats au tour par tour, où il faudra utiliser votre Wiimote pour faire bouger les différentes parties du corps de votre personnage et ainsi marquer des points pour vous permettre de passer à la ceinture supérieure. Au début du jeu, vous êtes ceinture blanche et au fur et à mesure de votre progression, vous passez jaune puis orange, etc..).
De la réflexion dans la baston !
Dans un jeu de baston standard, vous avez des mouvements prédéfinis type hadoken de RYU dans les Street Fighter (¼ de cercle vers l’avant puis coup de poing) ou encore le Renjin-Ryugaku-Sen de AYANE dans Dead or Alive (poing, poing, poing et coup pied). Là, non. Vous devrez faire tous vos coups tout seul. Pour vous aider dans cette tâche, toutes les articulations de votre personnage sont mobiles. Vous devrez donc sélectionner chaque membre du bonhomme pour coordonner l’équilibre et la frappe, ce qui est beaucoup plus facile à dire qu’à faire !
Conclusion
Pour un développeur, la plus belle des réussites est de plaire au plus grand nombre et donc de vendre beaucoup de jeux. Dès lors que l’on fait un soft original, on prend des risques plus ou moins calculés. Pour le coup, Toribash fait partie des jeux qui divisent. Certain crieront au génie, d’autres au voleur ! (1000 points pour ce jeu sur le portail de Nintendo, soit environ 10 €).
Dans tous les cas, ce soft a un petit quelque chose qui ne laisse pas indifférent, un petit truc qui marque les esprits. Bien qu’il n’y ait aucun point de comparaison avec l’autre jeu Toribash qui a fait ses premières armes sur PC, on compte déjà une communauté de fans conséquente et ce, malgré sa grande difficulté et son aspect pas fini.
A n’acquérir qu’après mûre réflexion ou après avoir fait un petit test perso sur PC car dans ce monde matérialiste, les regrets ne sont pas permis.
Note : 10/ 20